Stéphane et Florence Burneau nous ont reçu dans leur marais des Fettes où ils produisent dans le respect d’une tradition millénaire, en perpétuant les gestes ancestraux. Avec l’action conjuguée du soleil et du vent, à force de travail et patience depuis une trentaine d’années pour remettre en état les marais, ils récoltent artisanalement le sel et la “fleur de sel” de Noirmoutier. Vous pouvez les retrouver sur leur point de vente au marché de Noirmoutier-en-l’île.
… et la “Bonnotte” !
Iodéa, Sirtema, Lorette, Arsenal, Malou, Zen, Lady Christ’l… sont les pommes de terre que cultive Christine Gendron et son mari sur 20 ha de l’île, pour la Coopérative Agricole (25 adhérents) https://www.lanoirmoutier.com/la-cooperative. Certaines variétés sont résistantes au mildiou ou aux nématodes, d’autres sont transformées en chips.
La mise en terre des plants de Hollande se fait mi-janvier, à la main, assis sur une planteuse à godets dans la terre sablonneuse très réputée de l’île.
C’est dans le germoir agrandi que Madame Gendron et ses 3 stagiaires de la Coopérative (en étude “hygiène sécurité alimentaire”, sur les nématodes ou le label Haute Valeur Environnementale HVE) nous ont parlé des obligations de rotation de cultures (minimum 20%), de la mise en place de couverts végétaux ou d’épandage des broyeurs végétaux et du Label rouge obtenu en 2019 (primeur 100 jours en terre, commercialisé le lendemain de l’arrachage).
Avons fini notre périple Noirmoutrin sur la dégustation des excellentes « grenailles » (pommes de terre fondantes et sucrées, au diamètre inférieur à 3 cm) et leurs carrés de beurre au bout des piques !
Jean-François Vergnault et Robert Herbreteau