Le 24 janvier dernier, par un froid de canard (et en pleine grippe aviaire), nous nous sommes rendus chez M. BLANCHARD à proximité des Herbiers.
Après avoir travaillé en Auvergne et au Canada, il a décidé de revenir en 2012 sur l’exploitation familiale mais en donnant ses conditions. Arrêt de la production en conventionnelle et conversion dans l’agriculture biologique (ne supportant pas les produits chimiques). De plus, il veut faire évoluer son système en agroforesterie. Son exploitation repose sur deux productions complémentaires économiquement (avicole et céréalière). Les céréales fournissent également la paille qui retourne aux champs sous forme de fumier. Aujourd’hui, les bâtiments sont vides, ce qui nous a amené à parler de l’actualité sanitaire de cette filière.
L’agriculteur nous a aussi longuement parlé de l’importance des haies existantes, de les renforcer, ou en replanter. Son action va plus loin en mettant des arbres dans les parcs avicoles, et des plantations en ligne sur ses parcelles cultivées (espacement de 36 mètres pour le passage des matériels). Deux essences privilégiées pour leur production et le bois d’œuvre (Noyer et Châtaigner).
L’agroforesterie : “Cette pratique ancestrale est aujourd’hui mise en avant car elle permet une meilleure utilisation des ressources, une plus grande diversité biologique et la création d’un microclimat qui peut être favorable à la culture présente, Source Ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire”.
C’est une vision à long terme dans le stockage du carbone, l’équilibre naturel de la faune et dev la flore. Un travail que M. BLANCHARD dit rentable mais aussi qu’il compte transmettre à ses enfants. N’est-ce pas ce que l’on appelle du développement durable ?
Les 2nde GT en EATDD (Jean-Marie GAUTIER et Florent LABAT-CAMY)